La Fédération Nationale des Travaux Publics plaide pour un report de la suppression du Gazole non routier, report figurant à l’article 2 du projet de loi de finances rectificative pour 2022. « Inquiets par la hausse sans précédent de leur budget énergie dans le contexte inflationniste actuel, les entreprises de travaux publics attendent beaucoup de ce projet de loi qui doit reporter d’un an au moins la suppression du GNR pour retrouver un peu de sérénité » déclare Bruno Cavagné, Président de la FNTP.

« Dans un contexte de hausse générale des coûts, toute augmentation de fiscalité aurait de graves répercussions économiques pour les entreprises, notamment les TPE/PME qui composent à 98% le tissu des entreprises de TP » souligne la fédération. En 2018, alors que l’activité était dynamique, dans un contexte en outre non inflationniste, le coût de la suppression du GNR pour les entreprises de travaux publics avait été estimé à 700 millions d’euros, « un choc économique majeur » pour le secteur. « La suppression de l’avantage fiscal en période inflationniste représenterait une charge économique très pénalisante pour les entreprises qui ne pourront pas la répercuter systématiquement auprès de leurs clients, notamment les TPE/PME » explique la FNTP.