13 candidats ont été pré-sélectionnés par le gouvernement dans le cadre de l’appel d’offres éolien en mer flottant (2 x 250 MW) au large des côtes méditerranéennes. Les premiers parcs comporteraient chacun une vingtaine d’éoliennes flottantes, leurs systèmes d’ancrage, un poste électrique en mer et le raccordement au réseau. Avec l’évolution de la technologie, leur extension représenterait une trentaine d’éoliennes supplémentaires, soit une cinquantaine au total par parc. Pour France Énergie Éolienne, « cette annonce témoigne de la très forte attractivité du marché français, et de l’intérêt de l’industrie pour cette composante émergente, innovante et prometteuse de la filière qu’est l’éolien flottant. » Des initiatives industrielles locales telles que Wind’Occ et Sud’Eole permettront en outre d’intégrer un nombre croissant d’entreprises régionales et nationales dans le cadre de ces futurs projets, avec un rôle majeur des ports de Port-La-Nouvelle et du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM). 

Il s’agit du second appel d’offres commercial éolien en mer flottant au niveau mondial, après celui au large de la Bretagne Sud. Ces deux projets de 250 MW auront vocation, conformément aux orientations prises par le maître d’ouvrage suite au débat public, à être complétés d’un second appel d’offres de deux tranches de 500 MW, à un horizon de temps à définir prochainement, par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), entre 2024 et 2028.