Les Etats de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un objectif de 42,5% d’énergies renouvelables d’ici 2030, soit un quasi doublement par rapport à aujourd’hui. Pour cela, les procédures d’autorisations pour les infrastructures d’énergies renouvelables, pourraient être facilité et accélérées, avec l’établissement de territoires dédiés où la réglementation serait assouplie. Le texte adopté fait aussi le point sur l’énergie nucléaire, « ni verte ni fossile ». Alors que le texte prévoit d’ambitieux objectifs d’hydrogène « renouvelable » à atteindre dans les transports et l’industrie, la France et ses alliés réclamaient un traitement égal entre hydrogène renouvelable et hydrogène « bas-carbone » produit avec de l’électricité d’origine nucléaire. Selon l’accord conclu, la cible d’hydrogène renouvelable pour 2030 pourra être réduite de 20% pour les États membres où la part d’hydrogène fossile dans la consommation d’hydrogène du pays sera inférieure à 23%.