Face à l’explosion des coûts, et notamment celui des énergies, la FNTR demande au gouvernement de prendre des mesures d’urgence pour les entreprises du secteur. « Si les professionnels bénéficient d’un système de répercussion en pied de facture des variations des coûts du gazole et du gaz, cette disposition reste avant tout contractuelle et n’est en rien automatique. Même quand elle s’applique, la répercussion ne se fait pas toujours à bonne date et à bon niveau. Pour les transporteurs concernés, la facture s’alourdit de plusieurs milliers d’euros de semaine en semaine. Une situation qui impacte très lourdement la trésorerie des entreprises et donc leur survie à court terme, notamment des PME et TPE », explique la fédération. A cette situation s’ajoute aussi une inflation généralisée des coûts de production et des problématiques telles que l’allongement des délais de livraisons. Dans le même temps, les professionnels (par la voix de la FNTR et de l’OTRE) ont revalorisé les minima conventionnels à hauteur de +5% au 1er février avec l’engagement d’une nouvelle hausse de +1% au 1er mai prochain. « La revalorisation de ces derniers auprès des chargeurs prendra du temps et il est indispensable que l’Etat soutienne ponctuellement les entreprises du TRM, secteur stratégique de l’économie française, dans cette période de choc inflationniste qui met en péril leur survie. Sur le terrain, la colère monte, il y a urgence » conclut la fédération.